
On dirait que je serais….la Vie
Voulez-vous jouer avec moi ? Le temps d’une inspiration.
Je suis la note de musique et le silence qui l’a propulsée dans l’espace.
Je suis le vivant qui se pare de toutes ces couleurs pour rien. Juste pour être. Et c’est encore trop de mots.
Je suis le voyage immobile, sans commencement ni fin. Ne me cherchez pas dans les gares ou les aéroports. Ou bien cherchez-moi dans la totalité des espaces qui jouent à être des gares ou des aéroports.
Je suis la couleur et le pigment sorti de tous les potentiels réunis, qui ont créé cette nuance particulière que l’on appelle moi, ou toi, ou nous, ou je ou tout ça à la fois.
Ça n’a aucune importance. Car ce moi, ce toi, ce nous ou ce je n’existent que dans un rêve. Un rêve multicolore, splendide, qui n’a pas fini d’émerveiller vos yeux d’enfant. Si vous le regardez en toute innocence, vide de toute importance, il se vit tout simplement dans sa nudité absolue, aux facettes innombrables.
Des aventures incroyables vous attendent là où vous ne les attendez pas. Car la magie de la Vie est là. Dans cette équation à mille inconnues qui ne demande même pas à être résolue.
Plongez dans ce mystère et goûtez en la substance avec délice.
Vous êtes chez vous et il n y a ni portes ni fenêtres. Tout est ouvert au grand ciel de la Vie.
C’est le je(u) dans le je(u)…et vous l’écrivez comme vous le sentez !
Le blanc du papier révèle le rouge grenat et le bleu turquoise.
Le silence révèle le chant des baleines ou le cri des profondeurs.
La Vie se révèle à elle-même, sans prévenir.
La Vie vous propose un extraordinaire voyage immobile.
Pourquoi aller chercher si loin ce qui a toujours été là ?
La Vie se fait la fête à elle-même en permanence. Ça tourne comme une farandole débridée qui jamais ne s’arrête. Vous êtes cette image, ce cri, ce chuchotement, ce silence, cette contraction ou cette expansion qui se respire.
Cette couleur vive, chatoyante ou claire comme du lait.
Laissez-vous porter, le temps d’une inspiration. Le temps d’un battement de cils. Fermez vos yeux de chair et ouvrez le regard étonné de tout. Et voyez enfin ce qui est. Ce moi, ce toi, ce nous, ce je sans contours. Cet arc-en ciel illimité et foudroyant dans sa vérité. 6.30 s.
Il y a dans cette clarté quelque chose en moins qui éclaire l’évidence.
Horizon intérieur à zéro distance.
Rien à saisir. Et c’est dans ce rien que ça se vit pleinement. Car rien n’a été demandé ou saisi et tout s’est remis à sa place dans le même non-mouvement.
Danse la vie. Danse la couleur. Danse ta couleur unique. Danse le vent et la pluie, l’orage, le soleil après l’averse, le tonnerre qui gronde à l’intérieur. Les mille gouttes de rosée à l’aube. La nuit noire étoilée par les astres. Danse tous les chaos et tous les silences.
Danse cet incroyable mystère et ne cherche pas les clefs au fond du puits.
Car il n y a ni clefs, ni puits.
Juste la Vie.
Bonjour Armelle,
J’avais entendu de ta bouche ce texte à Saint Arnould, et je suis heureuse de le lire à nouveau. Je le trouve magnifique.
Il y a une grande pureté et beauté dans ce que tu partages Armelle.
Je suis profondément émue.
Merciii de tout coeur.
Paola
Merci Paola pour ton message qui me va droit au coeur !
Je suis touchée que tu sois touchée 🙂